Conclusion

Les Jeux Olympiques sont l'occasion de luttes d'influences, de pressions et les épreuves de force qui s'y déroulent dépassent largement le cadre sportif et s'éloignent parfois de l'ideal olympique. Ils deviennent alors un instrument par lequel le pays organisateur développe sa notoriété internationale et consolide une image positive auprès de son opinion.

Cependant, certains exemples montrent que les JO permettent, là où les valeurs olympiques sont les plus bafouées, de sensibiliser les populations, aux principes universels de paix, fraternité et d'ouverture. Au nom du sport et des Jeux, il devient possible de réaliser des avancées sociales et politiques que nul gouvernement n'aurait accepté sous la seule pression internationale.

Au bout du compte, malgré toutes ses imperfections, le mouvement olympique relancé par Pierre de Coubertin, constitue indiscutablement un moyen de développer des valeurs universelles dans le monde moderne. Sur la durée, restent dans les mémoires les exploits sportifs, les liesses des vainqueurs, et une lente progression vers un monde meilleur.

Les JO sont à la source un combat d'homme à homme où chaque athlète se retrouve face à ses semblables et peut tenter sa chance d'égal à égal. L'évolution du sport, en particulier ces dernières années a pu changer cette donnée de base. C'est au travers de ces confrontations que les différences  entre les hommes peu à peu disparaissent , rendant possible la progression de l'ideal olympique.

Mais une menace est apparût. Derrière les athlètes, ce sont de plus en plus des industries, des technologies, portés par des interêts financiers qui entrent en compétition et changent la nature du combat. Au problème du dopage s'ajoutent d'autres difficultés liées aux équipements (exemple : maillots de bains), à l'argent.

Il serait donc intéressant de se demander si cette évolution, difficilement évitable, vers le "Sport Business" est compatible avec les valeurs olympiques et dans quelle mesure, l'humanité pourra continuer ainsi à utiliser le sport comme vecteur de progrès.